Le rapt du sourire / No man is an island

LE RAPT DU SOURIRE : 
Le Rapt Du Sourire reflète le cheminement d’une femme en quête perpétuelle d’existence. Traversée par des émotions qui la dépassent, elle porte et teste des masques comme de simples accessoires, courant le risque d’une perte d’identité.
La notion d’identité est traitée ici à travers le prisme du masque social, subi ou utilisé. Il s’agit d’un solo qui a pour point de départ la célèbre citation de Carolyn Carlson: « I know who you are, but if i define you, you disappear » (« je sais qui tu es, mais si je te définis tu disparais »). Cela nous renvoie à la notion « d’Être en devenir » selon Gilles Deleuze. Dans un espace scénique réduit au strict minimum, le danseur s’adresse à un interlocuteur à travers un écran d’ordinateur. L’espace entre lui et la personne à qui elle s’adresse est infini et inexistant à la fois.

NO MAN IS AN ISLAND :
Inspiré du célèbre poème No man is an island de John Donne (XVIIe siècle), ce solo nous projette face à un corps immobile qui émerge de sa torpeur et accède petit à petit au mouvement pour tenter de se relier au monde. Dans ce dialogue inédit entre poésie ancienne et danse contemporaine, Raphaël Soleilhavoup nous montre que nous faisons partie d’un tout – à la fois sensible et merveilleux –, et que notre interdépendance constitue notre humanité même.