GHJELUSIA

Par le regard de Vannina, Ghjelusia nous entraine dans le récit d’une histoire bouleversante. Pourquoi Ghjelusia ?

Parce que c’est le mot qui semble condenser toute la question de ce seul en scène. Peut-on dépasser une envie initiale, même recouverte de sentiments d’amitié et d’affection ? Où est le faux, où est le vrai, l’illusion dans les rapports humains. Le personnage féminin nous raconte une histoire d’amitié, à la fois simple, réaliste et tragique. Elle convoque toutes les figures de la Corse d’hier et d’aujourd’hui, comme autant de maillons d’une seule et même chaîne. À travers son récit, on se questionne sur les valeurs profondes, que sont la loyauté et la gratitude ?
On se confronte à des émotions humaines plus brutes, comme l’envie, la tristesse ou la haine. Jusqu’où une amitié peut-elle survivre ?
Avec Patrizia toutes les résonnances inconscientes de mon texte paraissent prendre un caractère universel car elle a l’art de « passer » l’histoire, de l’éprouver comme l’éprouvent les conteurs, avec cet accès formidable et inimitable à la vérité du sujet.