Débat public : "Vivre en bonne santé en Corse" le vendredi 2 octobre à 9h30

Vendredi 2 octobre 2015 à 9h30
Débat public : "Vivre en bonne santé en Corse"
Amphi Ribellu, UFR Lettres
Campus Mariani, Corte

L'Université de Corse reçoit le vendredi 2 octobre un débat public organisé par la Conférence Régionale de la Santé et de l'Autonomie (CRSA). Abordant la thématique "Vivre en bonne santé en Corse", celui-ci se déroulera à partir de 9h30 dans l'amphi Ribellu (UFR Lettres, Campus Mariani) à Corte.

L’objectif de cette manifestation est d’informer le public sur les enjeux de la santé publique et de dégager un consensus sur les orientations à prendre en la matière. L'intérêt réside également à réunir des professionnels du monde de la santé, grand public, du monde associatif afin de réfléchir et échanger sur des grands enjeux liés à la santé et au médico-social en Corse.

Le débat, réalisé en présence de Bernadette DEVICTOR, Présidente de la Conférence Nationale de Santé (CNS), sera animé par un journaliste avec la contribution d'experts :
> Docteur Pascale ECHARD-BEZAULT, Institut National de Prévention et d’Education pour la Santé (INPES),
> Géraldine MERRET, Fédération Nationale de la Mutualité Française (FNMF).

Vivre en bonne santé en corse
Le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) saisi par le ministère de la santé dans le cadre de l’élaboration de la stratégie nationale de santé a relevé « que même si les enfants et les adolescents sont globalement en bonne santé on observe dès la naissance, les effets du gradient social sur les différentes composantes de la santé qui marqueront au long du parcours de vie l’évolution du capital santé ».

La construction de ces inégalités qui remonte aux générations antérieures et aux conditions de vie des parents (analysée sous le nom de « life course »  ou épidémiologie biographique) renvoie au rôle majeur de la promotion de la santé et à la mise en place d’une action précoce afin d’agir au plus tôt sur les relations complexes existant entre les conditions socio-économiques, la répartition géographique et les déterminants locaux de santé.

S’il faut certes distinguer les inégalités quasi inévitables (liées par exemple aux génotypes) des inégalités évitables, la correction ou la prévention de ces dernières qui ne dépendent pas seulement du seul système de santé nécessite des actions qui touchent la  formation et la détection précoce.

Quelle place pour la prévention dans le système de santé ? Agir pour préserver sa santé : utopie ou réalité ?  Agir sur les inégalités: fatalité et/ou actions précoces et coordonnées ? Les méthodes de prévention sont-elles efficaces ?